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Ces automobiles anciennes que nous retrouvons sur les routes aujourd'hui, parfois pour de longs trajets, ne sont là souvent que par la volonté farouche de leurs propriétaires. Ces propriétaires passionnés qui ne peuvent se résoudre à voir leur belle enfermée dans un garage ou se contenter des seules expositions statiques, assurent (souvent) par eux-mêmes la maintenance de leur voiture.
Par le présent texte, retrouvons l'entretien courant… mais soyons plus vigilants encore, avant et après participation à une sortie au kilométrage important, voire à cadence soutenue.
A défaut de disposer d'une fosse ou d'un pont élévateur, ce qui facilite grandement la tâche, en pleine connaissance des points importants de cette maintenance, le temps passé sous le véhicule ou le dos courbé dans le compartiment moteur, s'en trouvera limité !
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Pour le graissage, et ses multiples points de passage obligé, il doit toujours être pris avec grand sérieux. N'avons-nous pas en souvenir ce graisseur bloqué par cette matière devenue solide, qui était pourtant par le passé une graisse automobile. Dévissons si-nécessaire ces graisseurs récalcitrants et effectuons un nettoyage sérieux afin de pouvoir recevoir une nouvelle graisse. Si ces graisseurs n'acceptent pas votre pompe à graisse, optez pour des graisseurs contemporains dont vous serez seul à connaître la présence, (mais un filetage sera probablement à refaire).
Le graissage doit être systématique pour tous les points de graissage, y compris ceux dont l'utilité semble pourtant négligeable ou difficilement accessible. En prenant la précaution d'essuyer l'excédent de graisse, afin d'éviter taches et salissures sur votre carrosse et sur le sol de votre garage.
Côté ancêtres : Du fait de la faiblesse des joints en feutre, voire l'absence de tout joint d'étanchéité, l'eau et toutes les impuretés de la route pénétrant dans les articulations, le renouvellement fréquent de la graisse est souhaitable.
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Pour la vidange. Nous considérons tout d'abord comme bon nombre d'anciens, que les vidanges doivent se faire avec une périodicité plus rapprochée que celle préconisée aujourd'hui. Tout en considérant indéniablement que la qualité des huiles modernes est supérieure à celles du passé.
Côté Ancêtres : Avec l'utilisation des huiles modernes détergentes, il est préférable de vidanger à chaque sortie, vu la faible contenance des carters !
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Les niveaux sont à vérifier lors de l'entretien courant (voir tableau ci-dessous). Retenons au même titre qu'un manque d'huile peut avoir des conséquences mécaniques évidentes, que l'excès peut aussi engendrer des conséquences suivant le modèle du véhicule.
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Les traces d'huile, de liquide de freinage ou d'eau laissées sur le sol du garage en disent souvent long sur le mal existant et orientent souvent le propriétaire du véhicule sur la petite (ou grande) intervention à effectuer, souvent dans le Meilleur délai.
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Tableau général de maintenance
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Vérifier les niveaux d'huile (moteur, boite, pont).
Vérifier le liquide de freinage (Lockheed ou silicone).
Vérifier le niveau du liquide de refroidissement et de son niveau de protection au froid.
Vérifier le niveau du liquide de batterie (sauf sans entretien) et contrôler sa charge.
Vérifier la fixation et les connexions de la batterie et nettoyer si nécessaire (sulfate).
Vérifier le bon fonctionnement du frein de stationnement.
Vérifier la tension de la courroie moteur et vérifier son parfait état.
Vérifier l'aspect des bougies (carburation pauvre ou riche).
Vérifier les pneus, pression et usure/ pneu de secours compris.
Vérifier l'état des flexibles de frein et la fixation de la ligne d'échappement.
Vérifier le fonctionnement des feux AV & AR, stops et clignotants.
Vérifier le fonctionnement des essuie-glaces, vérifiez l'état des balais.
Vérifier le verrouillage des sièges.
Vérifier et lubrifier les charnières et les fermetures des portes.
Vérifier les bourrelets caoutchouc des portes.
Vérifier les serrages des flasques des moyeux pour les roues à rayons bois.
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Pour les voitures les plus récentes
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Procéder au remplacement du filtre à huile, suivant périodicité.
Vérifier le niveau du fluide de direction, d'embrayage.
Vérifier le fonctionnement du lave glace et le niveau de son liquide.
Vérifier les lampes des feux de sécurité, ceintures de sécurité et air bag.
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Pour un Cabriolet, après une sortie sous l'orage :
- Laisser sécher la capote en position voiture fermée sur ses arceaux et tendue, (Bâtiment sec et ventilé, voir chauffé en hiver).
- Pour le tonneau-cover et le couvre capote, séchage à plat sur un cadre grillagé ou une clayette permettant la ventilation. - Pour un Roadster : Déposer les side- screens, les essuyer avec un chiffon pelucheux, et les laisser sécher à plat (comme ci-dessus).
- Revoir l'étanchéité des points où l'eau est (peut être) apparue au cours de la sortie : pare-brise, jonction de capote et des latéraux (sides), voir le plancher bois !
- Retouches de peinture antirouille sous la voiture aux points de rouille pouvant apparaitre.
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Pour toutes les voitures ossature bois :
Pour ces voitures dont la conception repose sur un bâti en bois (souvent en hêtre ou frêne) dans la tradition du passé hippomobile, l'attention du conducteur est de tous les instants.
Mêmes remisées ces voitures demandent un soin très particulier. Le premier conseil serait de les maintenir dans un garage à un niveau hygrométrique constant. Pour une région humide (telle que la Vallée de l'Eure), l'usage d'un déshumidificateur est naturellement la solution idéale, mais le procédé du bac à sel, cher aux possesseurs de caravanes, est un moyen non négligeable.
A l'époque actuelle où prolifère les dos d'âne, coussins berlinois, gendarmes couchés, nos vénérables voitures ''subissent'' grandement ce nouveau mode d'installation routière. Bien entendu tout conducteur respectueux de son véhicule, passera à allure de sénateur ces élévations rapides du niveau de route, enclins à torturer le bâti bois.
De retour d'un parcours où ces surélévations ont été nombreuses, le propriétaire de ce type de véhicule devra procéder au traditionnel ''coup de clef'', afin de resserrer (si-nécessaire) les différents points de fixation ''bâti-châssis''.
Côté Ancêtres : Comme les voitures de la génération suivante, l'humidité est aussi l'ennemie. Mais l'excès de sécheresse est également nuisible pour les roues en bois. La sécheresse provoque un frottement des tenons des rayons et le jeu venant, les roues deviendraient bruyantes.
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Précautions d'hiver :
L'idéal serait bien sûr de posséder un sous-sol chauffé.
Si ce n'est le cas, ce garage sera isolé, légèrement ventilé, déshumidifié (voir plus haut) et si possible chauffé (tout au moins hors gel).
Les chromes ou nickelages seront très légèrement recouverts de graisse vaseline.
Les joints (bourrelets) caoutchoucs seront très légèrement recouverts de graisse siliconée.
La batterie sera maintenue en charge (suivant modèle). Voire avec les appareils de nouvelle génération à branchement constant.
Vérifier le niveau de protection antigel du circuit de refroidissement.
Le liquide freinage silicone est un choix judicieux à de nombreux titres.
Les pneumatiques seront gonflés à une pression légèrement supérieure.
Effectuer un très léger entrebâillement des fenêtres du véhicule (ventilation intérieure).
La mise en route du moteur une fois par semaine serait l'idéal. Pour ce faire, n'y a-t-il pas un adhérent du club de Chartres qui engage sur la sortie du tube d'échappement une gaine de tubage en aluminium relié à un (ancien) extracteur de fumée de cuisine !
Au cours de l'hiver, effectuer quelques kilomètres est bénéfique afin d'éviter l'ankylose et assécher la ligne d'échappement (excepté pour l'inox).
N.B. : Pour les voitures les plus anciennes, la mise sur chandelles du véhicule est conseillé.
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Ce tour rapide du sujet, connu des anciens est plus que jamais d'actualité du fait des conditions actuelles de circulation automobile et des variations excessives de climat. Prenons soin de notre belle, elle n'en sera que plus reconnaissante !
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Pour patienter, en attendant le printemps ...
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