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La pluie du matin n'arrêtant pas le pélerin, une dizaine
de "retraités" du club s'était donné rendez-vous pour
visiter la sucrerie de Toury.
Bravant le mauvais temps, chacun put se restaurer, à
l'auberge de Janville où nous attendait un repas de
saison, avec une excellent rapport qualité/prix.
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Reprenant nos voitures de "tous les jours", car nous
avions peur de la boue, nous nous sommes dirigés vers
Toury où nous attendaient des "retraités" de la sucrerie.
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Après une présentation
schématique de l'usine, les plus courageux ont pu
découvrir les différentes activités de la sucrerie dont
c'est actuellement la pleine saison.
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*(J'ai toujours cru que les Martiens étaient des
petits bonhommes verts. M'aurait-on menti ? NdW)
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Arrivée sur site, la betterave est acheminée vers
l'usine pour passer au lavoir qui la débarrasse de sa
boue, pierres, herbes et diverses impuretés. Le jus de
sucre est alors extrait, épuré.
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Puis vient la phase d'évaporation et concentration
du jus épuré avant la phase finale, la cristallisation. Le
sucre est alors blanchi et une partie du sirop récupéré
servira à la fabrication d'alcool.
Le sucre passe dans un sécheur avant d'être expédié dans
des magasins de stockage, en vrac.
D'une betterave, sont extraits du sucre, de l'alcool
neutre ayant différentes destinations (vinaigrerie,
parfumerie, industrie pharmaceutique...), de l'alcool brut
essentiellement destiné à la carburation, l'éthanol (cuves
de stockage de l'alcool).
Il faut compter, environ 12 h, entre l'arrivée de la
betterave et le produit fini.
Un seul regret, les photos
sont interdites à l'intérieur des bâtiments.
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POUR INFORMATION :
La surface betteravière, en France métropolitaine, en
2014-2015, s'élève à 385 000 ha.
L'Eure et Loir, avec ses 9 205 ha, se situe à la treizième
place, la première étant détenue par l'Aisne avec 60 361
ha cultivés.
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